Libellule cherche mare !

8500 €

1/4 Transplanter des bulbes de scirpe maritime

16900 €

2/4 Introduire des oeufs de libellule L.macrostigma

23100 €

3/4 Réitérer l'expérience dans d'autres mares

27300 €

4/4 Diffuser la méthode à grande échelle

Objectif

27 300 €

Dons reçus

0 €

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J - 113

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Mayday mayday ! Une zone humide a besoin d’aide !

Notre campagne de financement participatif ouvrira fin Août / début Septembre. Restez informés et pré-inscrivez-vous !

Toutes les libellules sont-elles destinées à disparaitre ? … Non ! Une petite mare et sa potion magique (=des chercheurs passionnés!) résistent encore et toujours à l'envahisseur (=la destruction par l’Homme).

Le seul ingrédient qui manque ? Votre soutien pour lancer une expérimentation pionnière et pleine d’espoir qui pourrait devenir un modèle pour restaurer d’autres mares et sauver encore plus d'espèces menacées.

Bienvenue dans les eaux troubles des mares temporaires saumâtres, ces petites zones humides peu profondes, qui se remplissent d’eau durant l'hiver puis s'assèchent en été. Elles sont dites "saumâtres" car leur eau est légèrement salée, en raison d’influences marines ou d’un sol naturellement salin.

On pourrait croire ces mares asséchées, mortes et vides l’été… Mais détrompez-vous !

Ce sont en réalité des joyaux cachés, parmi les milieux les plus riches et vivants d’Europe. Elles abritent notamment un trésor fragile : la libellule rare Lestes macrostigma. Mais la majorité de ces mares ont disparu sous l'action de l'homme. Entraînant avec elles les espèces qui en dépendent. En France, près d’un tiers des libellules sont menacées.

Notre histoire commence aujourd’hui dans une mare de Camargue, la mare du Mas Neuf du Vaccarès, qui, avec un petit coup de pouce, pourrait redevenir une terre d’accueil pour cette libellule. Un chercheur passionné, Philippe Lambret, tente de recréer les conditions naturelles nécessaires à la reproduction de cette espèce de libellule bioindicatrice. Son expérimentation, pionnière et pleine d’espoir, pourrait devenir un modèle pour restaurer d’autres mares et sauver encore plus d'espèces menacées.

➕ Cette histoire me passionne, je veux bien en découvrir plus :

Dans les vastes étendues de la Camargue, un écosystème unique et méconnu lutte pour sa survie : les mares temporaires saumâtres. Ces mares, caractérisées par leur eau mi douce- mi salée et leur cycle de vie dynamique, s'assèchent chaque été pour renaître à l'automne. Pourtant, malgré leur importance écologique, elles ont été largement détruites par l'homme, qui les a jugées inutiles et sans valeur. Ces mares abritent une biodiversité exceptionnelle, adaptée à des conditions de vie extrêmes, et sont le refuge de nombreuses espèces, dont la libellule L. macrostigma, un super-prédateur essentiel à l'équilibre des écosystèmes aquatiques.

L. macrostigma est une libellule plutôt rare et un brin exigeante. Elle s’épanouit dans ces zones humides riches en végétation, mais uniquement si ces zones humides sont régulièrement asséchées – un équilibre subtil ! Si on la croise jusqu’en Asie, elle se fait discrète en France et se limite aux côtes méditerranéennes, atlantiques et à la Corse. Ses populations varient naturellement d’année en année, mais les activités humaines compliquent sérieusement la donne. L’aménagement des littoraux, la modification des niveaux d’eau ou encore l’usage intensif de pesticides (notamment pour lutter contre les moustiques) perturbent ses habitats, réduisent ses sources de nourriture et déséquilibrent la salinité nécessaire à ses larves. Résultat : ce petit acrobate des zones humides est aujourd’hui classé « En danger » en France.

Oui, ensemble on peut changer les choses !

Pour restaurer efficacement les écosystèmes et réintroduire des espèces menacées comme la libellule Lestes macrostigma, il nous manque encore des connaissances clés sur les techniques de restauration, sur l’écologie de certaines espèces, ou encore sur les conditions de succès à long terme. Malheureusement, peu de dispositifs permettent de financer cette phase de recherche initiale, pourtant essentielle pour développer et valider une méthode.

C’est là que le financement participatif entre en jeu : il nous permet de lancer ces premières étapes, de tester notre protocole et de démontrer que la méthode fonctionne sur le terrain. Une fois cette preuve de concept obtenue, nous pourrons solliciter des financements plus importants, notamment européens (comme le programme LIFE), pour déployer la démarche à grande échelle sur d’autres sites et restaurer durablement des mares temporaires.

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À l’échelle de l’espèce : un espoir pour Lestes macrostigma
En France, près d’un tiers des libellules sont menacées. Lestes macrostigma, une libellule rare, voit ses chances de survie se réduire à mesure que disparaît son habitat naturel : les mares temporaires saumâtres. Pour cette espèce, la préservation de zones humides est vitale. Le projet mené sur la mare du Mas Neuf, en Camargue, vise justement à refaire de cette mare une station de reproduction durable et tester une véritable « recette de cuisine » à reproduire à grande échelle.

Libellules L macrostigma

À l’échelle locale : restaurer un écosystème en péril
Chaque espèce, aussi discrète soit-elle, joue un rôle dans l’équilibre du vivant : préserver la biodiversité, c’est préserver la capacité de la nature à s’adapter, à résister, à vivre. Au-delà d’une espèce de libellule, c’est tout un écosystème qui est concerné ! En restaurant ces mares temporaires saumâtres, ce projet agit comme une opération-pilote de restauration active : transplantation de végétaux, amélioration des conditions hydrologiques, et réintroduction coordonnée des insectes. Les libellules, en tant que super-prédateurs aquatiques, sont des indicateurs de la bonne santé de la chaîne alimentaire locale.

Aux l’échelles nationale et européenne : vers un modèle reproductible

Les enseignements tirés de ce projet pourraient déboucher sur une transformation à plus grande échelle. L’objectif est clair : démontrer que la réintroduction de la libellule L. macrostigma, couplée à une restauration fine de son habitat, peut être reproduite sur d’autres sites, en France comme ailleurs en Europe.

Si les tests sont concluants, une demande de financement auprès du programme européen LIFE permettra de déployer cette méthode à large échelle. Ce modèle pourrait alors s’étendre à d'autres zones humides et espèces d’intérêt et contribuer concrètement à inverser la tendance du déclin des insectes.

Libellule macrostigma

Concrètement, qu’est-ce qu’on va faire ?

Pour valider une méthode de restauration, il faut tester, observer, ajuster. Vous pouvez contribuer à cette étape décisive ! Voici un descriptif des différentes étapes du projet, si nous parvenons à obtenir les fonds nécessaires.

Les 3 coups ont sonné, le rideau s’est levé, que la pièce commence - émotion garantie !

ACTE 1 (8500€) : Transplanter des bulbes de Scirpe maritime, la plante préférée de L. macrostigma, et suivre sa colonisation dans la mare.

🌱+⛏️+🔍

C’est Hugo Fontès, ingénieur en écologie végétale, qui ouvre le bal, bêche en main, les bottes dans la vase. Il transplante dans la mare du Mas Neuf des bulbes de Scirpe maritime, une plante clef pour la libellule Lestes macrostigma. Durant l’année, il observe leur croissance. Le Scirpe s’étend, tissant peu à peu un écrin végétal. La scène est prête : un habitat oublié reprend vie.

ACTE 2 (8400€) : Introduire des oeufs de L. macrostigma en suivant une technique qui a fait ses preuves en 2020, puis étudier la colonisation par cette libellule, et notamment son utilisation des scirpes lors de la ponte.

🌾+✂️+

Lorsque les Scirpes se sont bien établis, une nouvelle mission commence, menée cette fois par Philippe. Muni de ciseaux, de sacs et d’une infinie précaution, il prélève sur un autre site des tiges dans lesquelles des femelles de L. macrostigma ont laissé leur progéniture. Ces œufs, presque invisibles à l'oeil nu, vont entamer un périple discret mais vital.

Après un temps d’hibernation en laboratoire pour assurer leur survie, Philippe les introduit dans la mare, au cœur des Scirpes, en suivant une technique qui a fait ses preuves en 2020. Au printemps, Philippe est impatient (si tout se passe bien) de voir émerger les premiers adultes. Une première génération de libellules grandit ici et les femelles reviennent pondre sur les plantes - un nouveau cycle, cette fois entièrement naturel commence. Le pari semble tenu. La mare du Mas Neuf est devenue un berceau naturel pour L. macrostigma.

ACTE 3 (6200€) : Réitérer l’expérience pilote dans de nouvelles mares avec suivi de l’activité de ponte dans les scirpes par les femelles

🔁+🔍+

Forts du succès du Mas Neuf, les scientifiques du projet passent à l’étape suivante : reproduire l’expérience dans d’autres mares, ailleurs en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Occitanie. L’histoire de cette libellule s’écrit désormais sur plusieurs pages.

ACTE 4 (4200€) : Diffuser la méthode à grande échelle !

✍️+📘+🌍

Quand une recette fonctionne, il faut la partager ! Dernière étape : rédiger le cahier technique qui permettra d’expliquer et de transmettre la méthode démontrée de réintroduction de L. macrostigma.

Ce guide, rédigé par Philippe en collaboration avec l'Opie (Office pour les insectes et leur environnement) qui anime le PNA (Plan National d'Actions) en faveur des libellules menacées, vise à rendre la méthode accessible à tous : gestionnaires d’espaces naturels, collectivités, conservatoires, naturalistes. Telle une recette de cuisine, il décrit pas à pas les étapes de réintroduction de L. macrostigma.

En bref

Pour valider une méthode, il faut tester, observer, ajuster : le crowdfunding peut permettre à ce projet de restauration de franchir cette étape décisive.

C’est grâce à votre soutien que le projet pourra faire ses preuves — et prétendre à des financements européens plus ambitieux, comme le programme LIFE, pour changer d’échelle.

Le résultat que nous visons ? Des mares restaurées, une population de libellules renforcée et un savoir-faire scientifique prêt à voyager ! Pré-inscrivez vous à la campagne pour être parmi les premiers à etre informé de son ouverture !

Repartition du budget par poste de coûts

Les Gardiens des Zones Humides

Phillipe Lambret, chercheur et expert odonate à la Tour du Valat

Hugo Fontès, ingénieur de recherche en écologie végétale à la Tour du Valat

Coralie Hermeloup, responsable communication à la Tour du Valat

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Tour du Valat

Institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes

Contreparties

20 €

Libellule Célèbre !
Votre nom sur le tableau d’honneur mais aussi dans le rapport officiel du projet et sur le site de la Tour du Valat.

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20 €

Libellule Curieuse !
Webinaire exclusif de 1h avec Philippe Lambret. Plongez dans les coulisses du projet avec le chercheur passionné qui redonne vie à la mare. Posez vos questions, découvrez les enjeux, devenez incollable sur les zones humides !

Je choisis

40 €

Libellule Mini-engagée !
Livre enfant "Ursule la libellule". Une histoire tendre et engagée pour sensibiliser les plus jeunes à la vie des zones humides, en suivant une héroïne à six pattes aussi attachante que précieuse. Pour semer l’amour du vivant dès le plus jeune âge !