Veilleurs de zones humides

Les zones humides et leurs habitants sont fragiles et certaines peuvent disparaître quand on n'y prête pas attention.
Veilleurs de zones humides
Ramener la vie sauvage
Restaurer les milieux oubliés
9300 €
Veiller aux paléoméandres de l'Isère
19200 €
Préserver les amphibiens des zones humides de plaine
26200 €
Préserver la flore des zones humides de plaine
33000 €
Préserver la vie autour des cours d'eau
Objectif
33 000 €
Dons reçus
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Mayday mayday ! Une zone humide a besoin d’aide !

Un site naturel protégé est-il vraiment encore à l’abri des menaces ?

Protéger un espace naturel sur le papier ne suffit pas toujours. Même s’il est classé ou reconnu, un milieu naturel ouvert laissé à l’abandon va s’enfricher, plus ou moins rapidement. Les plantes concurrentes prennent le dessus, les espèces les plus fragiles disparaissent. Un entretien actif est nécessaire pour assurer un équilibre sur le long terme.

Au pied des montagnes iséroises, le Conservatoire d’espaces naturels Isère veille sur 15 sites de zones humides, réparties sur tout le département : de Villette d’Anthon avec le marais de Charvas, à Sassenage avec le marais des Engenières et de Luzinay avec la zone humide de Pré Marais à Saint-Jean-d’Avelanne avec le marais de Chambrotin.

L’objectif de cette campagne est de soutenir le Conservatoire d’espaces naturels Isère dans ses missions de préservation des zones humides de l’Isère.

Depuis 40 ans, les équipes du Conservatoire observent, restaurent, fauchent et prennent soin d’une nature bien souvent mise à rude épreuve. En travaillant en concertation avec les habitants, les associations locales, les communes ou les entreprises locales, le Conservatoire a réussi en 40 ans à créer un maillage fort autour de la préservation de la biodiversité, couvrant une quarantaine de sites sur plus de 10000 hectares. Il intervient sur tout le territoire de l’Isère. Il met autour de la table tous les usagers du territoire afin de mettre en place des mesures de préservation en ayant la connaissance de l’ensemble des enjeux locaux. Ainsi, il établit un diagnostic des milieux naturels, de la faune et de la flore présents. Il fait émerger les besoins de ces écosystèmes et il met en œuvre des actions de gestion pour le maintien de cette biodiversité. La sensibilisation des riverains des sites naturels fait également partie des missions du Conservatoire d’espaces naturels Isère. Sur les sites dont la sensibilité de la biodiversité peut le permettre, il crée des sentiers pédagogiques et invite les habitants à venir à la découverte de leur patrimoine naturel local.

Nos chevaux en pâturage au marais de Charvas (Villette d’Anthon) (©CEN Isère). La gestion des prairies humides par le pâturage est une méthode douce qui permet d’éviter que les arbres ne viennent coloniser les milieux ouverts.

Création d’une mare au marais dans la zone humide de Pré Marais (Luzinay)(©CEN Isère). Une mare constitue un réservoir de biodiversité très important. Lorsqu’elle est faite dans un marais, elle crée un point de passage pour les espèces en déplacement dans le milieu.

Fauche du marais de Chambrotin (Saint-Jean-d’Avelanne) (©CEN Isère). Comme pour le pâturage, la fauche maintient les milieux ouverts. Une zone humide est constituée de milieux naturels dont le sol est fragile. Les engins pour leur fauche sont adaptés à leur fragilité car ils sont légers et vont dans des endroits parfois difficilement accessibles.

 

Loutre, Triton crêté, Rainette verte… pas besoin de traverser la planète pour s'émerveiller. La beauté est là sous nos yeux, elle a juste besoin d’un petit coup de pouce.

Marais des Luippes (Crey-Mépieu) (©CEN Isère)

 

Boucle des Moïles (Tullins) (©CEN Isère)

Tufière du Moulin de Vallières (Montalieu-Vercieu) (©CEN Isère)

Oui, ensemble on peut changer les choses !

Chacun à son échelle peut faire quelque chose pour la préservation de la biodiversité autour de chez soi. Les zones humides ont beaucoup à nous apprendre pour que nous préservions chaque jour un peu plus notre environnement.

Aidez-nous à veiller sur les zones humides !

Pourquoi ? Parce que les zones humides sont essentielles aux êtres vivants, donc à l’espèce humaine !

💧 Elles filtrent naturellement l’eau qui circule dans ses sols

💧 Elles atténuent les crues en absorbant une partie du surplus d’eau. cette eau accumulée sera redistribuée dans les sols lors de périodes plus sèches

💧 Elles sont le refuge d’une faune et une flore uniques.

⚠️ Mais elles sont aussi fragiles. Sans suivi et sans entretien, elles se dégradent.

Cette beauté du vivant a besoin qu’on prenne soin d’elle, soutenez ceux qui veillent, discrètement, au maintien de la biodiversité dans notre territoire.

Avec vous, remettons en état 453 ha de zones humides en Isère !

 

Mais au fait, ça veut dire quoi veiller sur les zones humides ? 

Pour préserver la biodiversité, il faut parfois mettre en place tout un cortège d’actions. D’abord, il faut savoir de quoi est fait le milieu, quelles sont les espèces qui l’habitent. Pour cela, nos scientifiques sont là. Ils scrutent les moindres recoins, à la rencontre des espèces et étudient comment la zone humide interagit avec l’eau qu'elle contient.

Et ensuite ?

Une fois qu’on a la connaissance de terrain, on regarde quels sont les enjeux de préservation de la biodiversité et on met en place des mesures de gestion qui servent ces enjeux. Cela peut être un entretien par la fauche, le pâturage ou le débroussaillage pour maintenir le milieu ouvert, cela peut être la création d’une mare pour la faune ou la création de seuils pour que la zone humide se gorge d’eau. Cette partie est assurée par nos agents de terrain.

Ancien méandre, marais, prairie, bord de cours d’eau, tourbière, mare… Chaque zone humide est unique. L’attention qu’on lui porte est différente à chaque fois, tout dépend de ce que ses habitants et ses milieux vont nous raconter

Voici les 15 zones humides que votre soutien peut contribuer à préserver :

 

Concrètement, qu’est-ce qu’on va faire ?

ACTE 1 (9300 €) : Les paléoméandres de l’Isère

Avec votre soutien :

👉 Nous entretenons une partie des prairies humides en les fauchant
👉 Nous suivons les niveaux d’eau des mares
👉 Nous faisons des prélèvements et des analyses d’eau pour surveiller la bonne santé de ces zones humides
👉 Nous remettons en eau une partie de l’Étang de Mai
👉 Nous prenons soin de nos chevaux qui pâturent les prairies de l’Étang de Mai
👉 Nous entretenons les mares du marais des Goureux afin d’éviter qu’elles ne se referment

Le lit de l’Isère n’a pas toujours suivi le tracé actuel. Autrefois, cette rivière capricieuse serpentait dans la vallée, formant des méandres qui rendaient les activités humaines difficiles car leur tracé changeait au gré des inondations. L’homme a alors imposé un lit à la rivière, la coupant de ses anciens méandres. Ces derniers se sont petit à petit transformés en zones humides, réceptacles d’inondations beaucoup moins courantes et de plus faible importance.

Imaginez des écrins de verdure à la nature luxuriante et ressourcez-vous dans un îlot de fraîcheur où les inondations et les crues sont en partie absorbées et où l’eau absorbée est naturellement filtrée par le sol. La moitié des oiseaux nicheurs français en dépendent et les grenouilles viennent s’y reproduire.

Héron cendré (©Wiki images)

Ophioglosse langue de serpent (© CEN Isère)

Le Conservatoire d’espaces naturels entretient ces marais où l’Ophioglosse et le Héron cendré trouvent refuge. L’Étang de Mai, la Boucle des Moïles et le marais des Goureux sont d’anciens méandres de l’Isère dans la plaine de Tullins. Ils n’ont plus de contact avec la rivière. L’eau piégée lors de la déconnexion s’est petit à petit atterrie, les transformant en zones humides avec des prairies, des boisements alluviaux, des mares et des roselières. Vous pouvez découvrir ces milieux en vous promenant sur le sentier de découverte de la Boucle des Moïles.

La plaine de Tullins au niveau du paléoméandre de la Boucle des Moïles à Tullins (© Didier Jungers)

Étang de Mai à Tullins et Vourey (© CEN Isère)

Marais des Goureux à Vourey (© CEN Isère)

 

ACTE 2 (9900 €) : Les zones humides de plaine et les amphibiens

Afin de préserver ces espèces et leurs écosystèmes, nous mettons en place cette année :

👉 Un suivi de la flore du marais des Luippes

👉 Un suivi des populations de Libellules de la Confluence de la Bourbre et du Catelan

👉 La création d’une mare au marais de Charvas

👉 L’entretien des berges du canal du Catelan à la Confluence de la Bourbre et du Catelan

👉 La plantation de haies à la Confluence de la Bourbre et du Catelan

👉 L’entretien des arbres à la Confluence de la Bourbre et du Catelan et au marais de Charvas

👉 La fauche de prairies au marais de Charvas et au marais des Luippes

 

Ma vie de Rainette

On n’imagine pas tant de lieux de vie et de transformations pour ce petit animal, une vraie aventure !

La vie de la Rainette commence dans une mare. Elle a besoin d’une mare de petite taille peu profonde avec des eaux de bonne qualité sans poissons prédateurs.

Les œufs fécondés se développent accrochés par paquets à des végétaux aquatiques et deviennent rapidement des têtards. Les têtards sont herbivores, ils se nourrissent d’algues.

Une fois formées, les jeunes rainettes restent près de la mare et deviennent carnivores en commençant par manger des insectes, puis, en grandissant, elles consomment des alevins et parfois des têtards d’autres amphibiens.

Quand l’hiver arrive, l’adulte se réfugie sous les arbres des boisements humides pour hiverner sous les feuilles mortes, à l’abri du gel.

Au printemps, saison de la reproduction, la rainette sort de sa cachette et entame la migration vers les mares, son lieu de reproduction. Elle traverse les milieux naturels qui la sépare des mares comme des prairies et les boisements humides. Le mâle chante alors pour conquérir la femelle.

Et la boucle est bouclée !

Chaque milieu a son importance dans la vie d’une Rainette. Si on perturbe son environnement, c’est toute la population de la zone humide qui risque de disparaître.

Rainette arboricole (© CEN Isère)

Triton crêté (© J.-L. Grossi)

La Rainette arboricole et le Triton crêté sont présents en Isère mais leurs populations sont fragiles.

Dans les zones humides gérées par le Conservatoire d’espaces naturels Isère, on les retrouve sur trois sites :

La Confluence de la Bourbre et du Catelan, une zone humide à cheval entre La Verpillière, Saint-Quentin-Fallavier, Chamagnieu et Satolas et Bonce (© CEN Isère)

Marais de Charvas à Villette-d’Anthon (© CEN Isère)

Marais des Luippes à Crey-Mépieu

ACTE 3 (7000 €) : Les zones humides de plaine et la flore

Afin de préserver ces espèces et leurs écosystèmes, nous mettons en place cette année :

👉 Un inventaire des mollusques au marais de Berland

👉 Le suivi des niveau d’eau au marais de Berland

👉 Le suivi des espèces patrimoniales au marais de Chambrotin et à la tufière du Moulin de Vallières

👉 La fauche de prairies au marais de Berland, au marais de Chambrotin et à la tufière du Moulin de Vallières

👉 L’entretien des niveaux d’eau du marais de Berland

👉 L’entretien des mares du marais de Chambrotin

👉 L’entretien des arbres du marais de Grand Préau

👉 L’actualisation de la cartographie des habitats naturels de la tufière du Moulin de Vallières

Une petite plante carnivore !

Dans la nature, en France comme en Isère, il est habituel de trouver des animaux qui mangent des plantes, ça fait partie de l’ordre des choses. Mais, si on y regarde de plus près, cette affirmation n’est pas toujours vraie. Et si, pour une fois, ce seraient les plantes qui mangeraient les animaux ?

De telles plantes vivent dans les zones humides dans le monde mais aussi, ici, en France. Celle qui nous intéresse vit dans les tourbières et n’est pas plus haute qu’une pâquerette. Penchez-vous de plus près et observez la Droséra à longues feuilles.

Cette Droséra a ses racines bien implantées dans le sol mais elles ne lui apportent pas tous les nutriments dont elle a besoin pour grandir. Elle a développé une stratégie très particulière : des feuilles munies de grands poils rouges et gluants, véritables pièges à insectes. Une fois que l’insecte s’est accroché à un des poils, il se débat et s’englue de plus en plus et les enzymes digestives contenues dans la glue font le travail de digestion. Cette digestion va prendre plusieurs jours, ce système n’est quand même pas aussi efficace qu’un estomac.

Cette petite plante est très sensible aux perturbations de son milieu de vie. Elle est menacée en France et particulièrement en Auvergne-Rhône-Alpes.

Drosera à longue feuille (© CEN Isère)

Fougère des marais (© CEN Isère)

 La Drosera à longues feuilles ainsi que la Fougère des marais font l’objet de toute l’attention du Conservatoire d’espaces naturels Isère sur les zones humides de plaine telles que :

Le marais de Berland à Saint-Christophe-sur-Guiers (© CEN Isère)

Le marais de Chambrotin à Saint-Jean-d’Avelanne (© CEN Isère)

Le marais de Grand Préau à Courtenay (© CEN Isère)

La tufière du Moulin de Vallières à Montalieu-Vercieu (© CEN Isère)

 

ACTE 4 (6800 €) : La vie autour des cours d'eau

Avec votre soutien :

👉 Nous fauchons la végétation des prairies humides du marais des Engenières, de la zone humide de Pré marais, du marais de la Lèze et du marais de Cras

👉 Nous surveillons régulièrement les niveaux d’eau du marais des Engenières, de la zone humide du Grosset, du marais de la Lèze et du marais de Cras

👉 Nous entretenons les arbres du marais de la Lèze et du marais de Cras

👉 Nous analysons la qualité de l’eau du marais de la Lèze et du marais de Cras

👉 Nous entretenons les berges du cours d’eau du marais des Engenières

👉 Nous suivons l’état des populations en réalisant des inventaires de la faune et de la flore de la zone humide de Grosset

👉 Nous entretenons les clôtures des prairies pâturées du marais des Engenières

👉 Nous entretenons le sentier pédagogique du marais des Engenières

 

Au milieu coule un ruisseau

Quoi de plus agréable que le bruit de l’eau qui coure, des oiseaux et des grenouilles qui chantent. Un ruisseau entouré d’arbres au milieu d’une prairie bien verte. Toute une vie s’organise autour de ce petit cours d’eau, interface ou trait d’union entre les milieux terrestres et aquatiques.

La prairie est une zone humide prête à recevoir les débordements du ruisseau. Elle absorbe le surplus d’eau mais pas que. L’eau que son sol absorbe est filtrée, dépolluée. Il arrive même parfois qu’un castor s’installe et crée un barrage, inondant ainsi la prairie, pour le plus grand bien de la faune et de la flore.

Les milieux de bord de cours d’eau offrent l’environnement favorable aux papillons et aux libellules qui viennent se reproduire et grandir. Des mares peuvent être présentes dans les boisements et les prairies de façon permanente mais aussi de façon temporaire, selon les épisodes de pluies ou les crues. Il peut même arriver que des petits oiseaux trouvent refuge et nichent pour certains dans les roselières qui bordent les mares.

Agrion de Mercure (© CEN Isère)

Cuivré des marais (© CEN Isère)

Avec patience et les yeux aux aguets, vous pourrez les voir, l’une ou l’autre, dans les zones humides comme :

Le marais des Engenières à Sassenage (© CEN Isère)

La zone humide de Pré Marais à Luzinay (© CEN Isère)

La zone humide du Grosset à Velanne (© CEN Isère)

Le marais de Lèze à Chantesse (© CEN Isère)

Le marais de Cras (© CEN Isère)

 

👉 Mayday, mayday ! Une zone humide appelle à l’aide. Avec votre don, offrez-lui l’entretien et la protection dont elle a besoin pour continuer à abriter une biodiversité unique.

 

Répartition du budget par poste de coûts

Les Gardiens des Zones Humides

Dominique Lopez-Pinot

Responsable du pôle études scientifiques du CEN Isère

Jean-Luc Grossi

Chargé de projets du CEN Isère

Alix Guedou

Chargé d’études naturalistes du CEN Isère

Anouk Merlin

Chargée de communication du CEN Isère

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Les 20 derniers soutiens

Objectif
33 000 €
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Conservatoire d'espaces naturels d'Isère

Association de protection, de gestion et de restauration des espaces naturels sensibles du département d'Isère

Contreparties

20 €

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Votre nom en remerciement sur les pages des sites naturels concernés
Un abonnement d’un an à notre newsletter afin d’en savoir plus sur nos action

Je choisis

40 €

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Un cahier de jeux “Au fil de l’eau” de la Fédération des Conservatoires d'espaces naturels aux éditions Plume de carotte

Je choisis

50 €

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Le parrainage de 1 m² de zone humide à l'Étang de Mai à Tullins et un coloriage spécial zones humides à imprimer

Je choisis

50 €

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Une visite guidée gratuite du Muséum d’histoire naturelle de Grenoble (invitation pour 4 personnes maximum)

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60 €

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Une invitation à participer à un webinaire sur les petits et grands gestes que l’on peut adopter pour favoriser la biodiversité de son jardin

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80 €

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Une petite balle ronde de végétaux issus de la fauche d’un marais, très utile pour pailler son jardin ! À venir chercher sur place entre début août et fin novembre 2026 en fonction des sites, on vous en dira plus quand le planning des fauches sera calé.

Un poster “Zones humides” à venir chercher dans nos locaux (l’occasion pour nous de vous remercier et d’échanger avec vous !)

Je choisis

80 €

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Le parrainage d'une petite Rainette verte !

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100 €

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Une visite guidée d’une zone humide avec un scientifique
Le Conservatoire d’espaces naturels Isère vous amène à la découverte d’une zone humide. Jean-Luc Grossi vous fera découvrir en direct les espèces qui vivent dans ses milieux riches en biodiversité et qui ont tant à nous apporter au quotidien si nous les connaissons bien et si nous les préservons.

Je choisis

500 €

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Une journée à la découverte des paléoméandres de l’Isère
On vous emmène en vélo pour une journée de découverte des paléoméandres de l’Isère

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